L’assemblée nationale, sexiste ?
Protection hygiénique féminine : l’assemblée nationale s’en tamponne
L’assemblée nationale a rejeté le 15 octobre dernier la demande de députés socialistes d’appliquer un taux de TVA à 5,5% aux produits de protection hygiénique féminine. Pour rappel, le taux actuel est de 20% actuellement .
Pourtant, cet amendement contre la « tampon tax » avait été accepté mardi en commission. Elle était porté par la présidente de la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, Catherine Coupelle. Celle-ci considère ces produits comme « de première nécessité ». Effectivement, nous ne ne connaissons pas encore d’alternative ??
Ainsi, cette campagne française rejoint une mobilisation sur le même thème outre-Manche, où serviettes et tampons sont taxés au même taux que les produits non essentiels de luxe.
Une décision qui interroge sue les priorités
Il est vrai que La Vache qui Rit, la charcuterie et la crème glacée sont des produits de première nécessité contrairement aux protections d’hygiène féminine ?!! Sans doute l’hygiène féminine est optionnelle.
L’adoption de cette mesure aurait diminué les recettes du budget 2016 de 55 millions d’euros. Peut-être faut-il trouver dans ce chiffre la raison du refus de notre assemblée…
En guise de réponse, les initiatives se multiplient sur les réseaux sociaux avec un slogan qui nous amuse beaucoup. A savoir, « protection hygiénique féminine : l’assemblée nationale s’en tamponne !