CORONAVIRUS, QUAND PROPAGATION RIME AVEC DISCRIMINATION
WUHAN, ÉPICENTRE DE L’ÉPIDEMIE
Le coronavirus est apparut fin 2019 dans la ville chinoise de Wuhan. Il touche aujourd’hui près de 6 000 personnes donc 6 cas ont été confirmés sur le territoire français. Sa propagation s’accompagne de la libération de la parole raciste envers la communauté asiatique, de part notamment le tourbillon médiatique et l’inquiétude ambiante qui en découle.
#JENESUISPASUNVIRUS
Le nombre de témoignage de victime de racisme ne cesse d’augmenter. En effet, la création du #Jenesuispasunvirus vient répondre au climat ambiant de suspicion envers les personnes asiatiques, d’origines asiatiques ou perçues comme asiatiques, d’être porteuses du virus. Un fait qu’il est important de déconstruire.
CONSTRUCTION D’UN IMAGINAIRE COMMUN
La catégorisation est un moyen pour les individus d’organiser leurs connaissances. En effet, regrouper des éléments ou découper le monde à partir de caractéristiques communes permet de rendre l’environnement moins complexe. Ce processus se réalise de manière spontanée et souvent inconsciente. Dans ce sens, la catégorisation peut avoir des effets négatifs et donner naissance à des stéréotypes et des préjugés. Ces derniers peuvent à leur tour conduire à des comportements discriminatoires et/ou stigmatisants.
LA COMMUNAUTÉ ASIATIQUE VICTIME DU RACISME
Sous couvert de « blagues », la communauté asiatique n’échappe pas aux clichés racistes et aux préjugés. Que ce soit sur leur physique, leur peau, leur accent, leurs yeux, leurs coutumes ou encore l’amalgame entre chinois et asiatiques. Bien que pouvant paraître parfois positifs, comme par exemple « les chinois sont travailleurs », « les chinois sont bons en mathématiques », ces stéréotypes sont sources de mal-être pour ceux qui en sont victime. Allant même jusqu’à mettre les individus dans des situations d’insécurités. En effet des individus se font agressés dans l’espace public car selon un cliché « les asiatiques se déplaçent avec d’importantes sommes d’argent liquides sur eux ». Etant souligné que ces stéréotypes ne reflètent pas une réalité mais font partis d’un imaginaire commun.